Pigeon ramier (Columba palumbus)

Géroudet

Le chant territorial du mâle est une courte phrase roucoulée, répétée posément avec conviction, dont le rythme varie peu. Le motif se compose en règle générale de 4 ou 5 syllabes avec l’accent sur la première ou la deuxième et une césure légère avant les deux dernières : groûhou-coucouh... ou couroûhcou-coucouh... ; l’oiseau y ajoute souvent un son bref et plus élevé, tel un écho peu sonore. La période de chant s’étend plus ou moins sur toute l’année chez les Ramiers sédentaires, mais l’activité vocale est régulière surtout de mi-février à septembre. Sur le nid, ou à proximité, le mâle parade avec une phrase spéciale : cmoucou-roûh... corouhcoucoucouroûh... ; quand il appelle la femelle au nid, il émet un double grognement lent, grave et rauque : houh-grrouh..., dont elle peut donner aussi une version atténuée. Avec le rou d’alarme de tous les pigeons, le répertoire vocal est vite inventorié.

Wroza

NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant grave mais puissant, facile à entendre. CHANT TYPIQUE. Le chant est un roucoulement très grave, profond et puissant, facile à entendre, typiquement composé de cinq notes. La rythmique de la phrase est caractéristique, celle-ci étant composée de deux parties. Les trois premières syllabes sont construites de façon symétrique : une note cour te légèrement montante, suivie d’une note plus longue monotone puis d’une troisième note courte et descendante. Vient ensuite un tiers de seconde de silence, auquel succèdent deux notes graves. Ce motif à cinq notes est souvent répété en boucle. Risques de confusion.