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Géroudet
Le chant, tout aussi caractéristique de l’espèce, est un motif de trois syllabes, parfois de deux ou plus rarement de quatre : houpoupoup... ou proupou-pou... ; le mâle le répète toutes les 2 à 3 secondes, soit 24 à 30 fois par minute et en longues séries durant parfois plus d’une demi-heure. Doux et de sonorité assez sourde, ce chant monotone porte loin. On l’entend dès l’arrivée de la Huppe dans son territoire de nidification, à l’époque des accouplements, puis sa fréquence (souvent capricieuse) diminue en mai et il cesse fin juin ou début juillet en règle générale. Le cri usuel pour exprimer l’inquiétude ou d’autres émotions est un rrhèè... ou chrrèè... bas et rauque un peu étouffé ; il est émis aussi en vol et pendant les disputes ou les poursuites. Auprès du nid, les oiseaux s’expriment tantôt avec des sons gutturaux et brefs khrreuk... gorièèè... par exemple, tantôt avec une sorte de roucoulement quand ils apportent la becquée. Ces manifestations vocales, sujettes à diverses variations, restent peu fréquentes : dans l’ensemble, la Huppe s’avère discrète, souvent silencieuse.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant, très caractéristique et facile à entendre.
CHANT. Le chant de la Huppe fasciée est particulièrement caractéristique. Il est même à l’origine de son nom scientifique : c’est un houppou-poup répété en boucle avec une pause d’une à deux secondes entre deux phrases, dont chacune est composée de deux à six cris doux et ronds (généralement trois). Assez fort et peu variable, ce chant est facilement détectable à distance.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
- Enregistreur : Stanislas Wroza