Géroudet

Il passerait inaperçu s’il ne chantait pas au printemps, car il reste volontiers silencieux aux autres saisons. Dès leur arrivée, le mâle et la femelle se répondent assidûment avec des séries de cris monotones : kièkièkièkièkièkièkièkiè...
ou ghighighighighi... La strophe de 8 à 14 sons, parfois plus d’une vingtaine, est répétée cinq à six fois par minute, un peu montante au début puis restant à la même hauteur, sans beaucoup de variations. Quand le couple est bien cantonné, ses concerts lancinants, émis aussi en duos synchronisés, le signalent jusqu’à mi-juin ou même encore jusqu’à fin juillet s’il entreprend une seconde couvée ; il faut se garder de conclure à la présence de deux couples ! Quelquefois, un migrateur d’automne surprend par son chant. D’autres émissions vocales, peu fréquentes, se perçoivent en période de nidification : un cri rauque krou du contact lors de relèves au nid ou d’autres rencontres, des teukteukteuk-teuk... d’alarme, un grincement strident de peur tchèèèp..., de rares appels brefs tèk tèk... djèk... ; à cela s’ajoutent les sons chuintants ou explosifs accompagnant la mimique d’intimidation, les trilles stridulants et clairs tsitsitsitsi... des jeunes venant de prendre l’essor. En outre, le Torcol tapote du bec et tambourine brièvement près du nid, mais cela reste discret.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant, facile à entendre, mais pouvant être confondu avec les cris des faucons. CHANT. Le chant est composé de notes nasillardes, descendantes et puissantes, répétées à l’identique en longues séries traînantes. Du fait de leur timbre et de leur puissance, ces vocalisations sont souvent confondues avec celles des faucons (Faucon hobereau et Épervier d’Europe notamment), mais le rythme est plus lent et le timbre plus nasillard chez le torcol.
  • Enregistreur : julien Rochefort
  • Date : 2013-06-10
  • Heure : 11:00
  • Pays : France
  • Altitude : 70
  • Enregistreur : Stanislas Wroza