Géroudet
C’est l’oreille qui le repérera le plus souvent, à près d’un kilomètre de distance. Ses cris ne sont cependant pas toujours fréquents, et l’on peut parcourir longuement les forêts qu’il hante sans percevoir sa voix, surtout en été. Le krukrukrukru... ou trutrutrutruc... de longueur variable est émis au vol et signale ses déplacements. Lorsqu’il se pose, le Pic noir pousse une étrange plainte : klieuh... kklièèh... ou pieûth... dont la seconde syllabe s’étire ; il répète ce cri sonore et clair à intervalles plus ou moins longs, surtout s’il est inquiet ; il dénote souvent une excitation modérée. A ces manifestations courantes s’ajoute un vocabulaire plus spécialisé, pendant la période nuptiale et de nidification. Le « chant » rappelle, en plus lent et plus sifflé, celui du Pic vert et peut être transcrit par kouikouikouikoui... (ou kvik.... khlick... etc.) ; c’est une série de 10 à 20 sons mélodieux, en succession ascendante au début s’accélérant à la fin, prolongée et modulée au gré de l’oiseau, qu’il vole ou soit posé. Mâle et femelle émettent ce chant, surtout au printemps, comme appel nuptial ; son imitation attire aussitôt l’oiseau excité. Le kyak (ou cri de Choucas), est interprété par Blume comme un avertissement : « Me voici, décampe ! », ou, à l’intention de la femelle : « Je viens, tu peux rester, mais ne t’approche pas trop !» ; il réclame la relève au nid, accompagne les rencontres du couple. Citons encore des rurr... rurr... peu sonores, plus ou moins menaçants, quand les oiseaux sont très proches l’un de l’autre. Les kric... klicka..., brefs et durs, marquent une vive alarme et la crainte, ou bien l’embarras.
Le tambourinage possède la force qu’on peut attendre d’un tel oiseau. Son fracas peut être comparé à celui d’une rafale de mitrailleuse, et O. Meylan dit que son bruit formidable est un vrai roulement de tambour qui porte à près d’un kilomètre. La durée excède normalement deux secondes, atteint même trois secondes et demie ; son amplitude est variable, accélérée ou uniforme (jusqu’à 43 percussions, selon Sielmann). Il a été entendu surtout de février à mai, parfois en septembre ou octobre, mais il est bien moins fréquent que chez les Pics bigarrés (20 à 30 fois par jour d’après Pynnônen). On note aussi des martèlements lents (80 coups par minute), sorte de démonstration rituelle près du nid.
Le tambourinage dure de 1,5 à 3,3 secondes et comprend de 35 à
44 coups de bec. Sa fréquence varie aussi de 2 à 7 par minute, mais il peut être émis en assez longue série (par exemple 36 en 18 minutes, 44 en 14 minutes, etc.). Le maximum semble être de 200 à 300 en une journée. Quand les circonstances sont favorables, on peut l’entendre jusqu’à deux kilomètres (M.C.).
Le tambourinage possède la force qu’on peut attendre d’un tel oiseau. Son fracas peut être comparé à celui d’une rafale de mitrailleuse, et O. Meylan dit que son bruit formidable est un vrai roulement de tambour qui porte à près d’un kilomètre. La durée excède normalement deux secondes, atteint même trois secondes et demie ; son amplitude est variable, accélérée ou uniforme (jusqu’à 43 percussions, selon Sielmann). Il a été entendu surtout de février à mai, parfois en septembre ou octobre, mais il est bien moins fréquent que chez les Pics bigarrés (20 à 30 fois par jour d’après Pynnônen). On note aussi des martèlements lents (80 coups par minute), sorte de démonstration rituelle près du nid.
Le tambourinage dure de 1,5 à 3,3 secondes et comprend de 35 à
44 coups de bec. Sa fréquence varie aussi de 2 à 7 par minute, mais il peut être émis en assez longue série (par exemple 36 en 18 minutes, 44 en 14 minutes, etc.). Le maximum semble être de 200 à 300 en une journée. Quand les circonstances sont favorables, on peut l’entendre jusqu’à deux kilomètres (M.C.).
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Vocalisations très puissantes. Certains cris sont très caractéristiques mais l’espèce a un répertoire vocal plus large que celui des autres pics, ce qui peut prêter à confusion.
CHANT. Le chant est un rire particulièrement long pouvant être confondu avec celui du Pic vert. Le timbre est pur et peu variable. CRI PERÇANT. L’un des cris les plus caractéristiques (peut-être aussi le plus déroutant !) est un kliiiiiiii très puissant et plaintif, qui résonne au loin comme un déchirement venu du cœur des forêts. Ce son est souvent répété plusieurs fois de manière espacée.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
Enregistrement #7
Enregistrement #8
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #9
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #10
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #11
- Enregistreur : Stanislas Wroza