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Géroudet
Ses cris habituels sont des tchèc répétés, moins durs que ceux de la Fauvette à tête noire, un tcherrr roulé et bas ; en alarme, et surtout près du nid, elle lance des séries de uèk-uèk-uèk-uèk... ou jet jet jèt... caractéristiques. Seul le chant permet à cette espèce de sortir de la médiocrité, car c’est un des plus agréable qui se puisse entendre - encore qu’il n’ait aucun accent très original. C’est un flot mélodieux et doux, soutenu longuement avec une force égale, avec de brèves coupures. L’artiste semble parfois imiter, mais cela se perd dans son discours abondant. La longueur des phrases, leur sonorité riche et sans éclats, la tonalité plutôt basse, le timbre un peu roulé, et non flûté, l’écoulement régulier, le plan uniforme où se maintiennent les productions, voilà ce qui caractérise le chant de la Fauvette des jardins. Il importe de bien connaître ce chant, car le mâle reste à couvert en se déplaçant dans les buissons et les arbres feuillus, presque toujours invisible. On l’entend jusqu’à mi-juillet, un peu plus tard à la montagne, puis la mue le fait taire. Des chants à mi-voix, en sourdine, sont fréquents en août et en septembre.
Confusion possible avec des chants de Fauvette à tête noire sans le « forte ». Cependant, certains individus émettent des alternances qui sortent de la ligne habituelle. On a signalé récemment en Allemagne et au bord du Léman des Fauvettes des jardins à chant aberrant, avec une roulade descendante et remontante suivie de quelques notes saccadées très fortes : îu îu îu.
Confusion possible avec des chants de Fauvette à tête noire sans le « forte ». Cependant, certains individus émettent des alternances qui sortent de la ligne habituelle. On a signalé récemment en Allemagne et au bord du Léman des Fauvettes des jardins à chant aberrant, avec une roulade descendante et remontante suivie de quelques notes saccadées très fortes : îu îu îu.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant, mais complexe et proche de celui des autres fauvettes, ce qui rend l’espèce compliquée à détecter.
CHANT. Le chant est moins inconstant que celui de la Fauvette à tête noire : les phrases sont typiquement plutôt courtes et régulièrement espacées, sans envolées créatives. Le meilleur moyen de confirmer l’identification d’une Fauvette des jardins est de se concentrer sur les notes roulées et grinçantes qui reviennent constamment d’une phrase à l’autre, sans les motifs très purs ou flûtés du final de la Fauvette à tête noire. Les phrases conservent par ailleurs une structure plus complexe que chez la Fauvette grisette.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
Enregistrement #7
Enregistrement #8
Enregistrement #9
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #10
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #11
- Enregistreur : Stanislas Wroza