Choucas des tours (Corvus monedula)(c) © konstantinseliverstov, some rights reserved (CC-BY)

Géroudet

Les cris des Choucas annoncent de loin leur présence. Le plus fréquent est un tchia, tjac, khya ou khyac clair et bref, de tonalité assez haute ; selon Lorenz, le kia bref signifie « vole avec moi »; prolongé en kiao, il exprime alors l’intention de rallier le domicile. Par ce moyen de liaison usuel, les oiseaux gardent le contact avec leurs semblables, dont ils ont un constant besoin. Il peut être aussi répété: tjacatjac... tjacatjacatjac... Auprès des colonies, l’on entend bien d’autres expressions vocales, notamment l’alarme rapide : ghièghièghièghièghiè - ghièèr-ghièèr ou bien krèhkrèh-krèh. Lorenz a noté un tsic élevé et dur des mâles non appariés qui appellent une femelle, un yup quand le couple défend son nid, et un avertissement en crécelle métallique. D’autres signalent un d’alarme au nid, et un karrr prolongé émis par les jeunes après leur envol. Le « chant » ne manque pas au Choucas ; un pot pourri intime de cris et de sons imitatifs, que le mâle émet volontiers près du nid pendant la couvaison.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Cris puissants et incessants, faciles à entendre, en particulier lorsque les oiseaux sont en groupe. CRI TYPIQUE. En vol, les oiseaux émettent des couinements descendants évoquant un jouet en caoutchouc pour enfant, ces sons étant distinctifs par rapport aux autres corvidés.
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
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