Corneille noire (Corvus corone)(c) © carabus123, some rights reserved (CC-BY)

Géroudet

Le croassement de l’espèce est susceptible d’inflexions fort variées, correspondant non seulement à des particularités individuelles, mais surtout à des états d’esprit différents. Le kroa... fondamental a une grande résonance, et il est d’habitude répété trois ou quatre fois, à longs intervalles. L’émission du cri est accompagnée, et probablement aidée, par des mouvements de la tête, du cou, des ailes et de la queue, tant au posé qu’au vol. En attaquant un rapace inoffensif pour elle, la Corneille émet un krr... bref, chaque fois qu’elle pique sur lui avec détermination. Assez souvent, elle lâche un ou-ain... nasillard et traînant, vraiment lamentable, ou des sons de trompe d’auto, parfois un yak yak yak kauèkouèkouèk... rapide et assez élevé. Bien des fois, on peut être surpris d’entendre un cri doux, répété sept à huit fois en série rapide, d’une voix de tête clouclouclouclouclouclouclouc....ou plus rauque, plus roulé: crroucr-roucrrou. C’est une Corneille perchée qui produit cette sorte de « chant ». Enfin, elle possède aussi un babil laborieux, et les dons d’imitation d’oiseaux en captivité sont bien connus.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Cris puissants, faciles à entendre. CROASSEMENT TYPIQUE. Le cri le plus caractéristique est un crroahh répété deux à cinq fois en séries lentes. C’est un cri roulé, assez morne et qui porte loin.
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
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  • Enregistreur : Stanislas Wroza
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