Géroudet

La voix du Moineau friquet est plus mélodieuse et de tonalité plus élevée [que le M. domestique]; ses expressions sont très variées, mais leur signification reste obscure. Les cris les plus fréquents sont des tchiîp... tchouit-tchip... dlip... dilip... ouic, etc., appels clairs, presque musicaux. On entend aussi des tchic... dyèp... durs et sonores, des ghè ou dzèè nasillards, et les trrettettett... tittittit... énervés. C’est au vol surtout que les cris sont caractéristiques, des tèctèctèc ou knèknèk rauques et répétés. Enfin, le Friquet chante de temps en temps, en avril surtout. Ses petites phrases rudimentaires rappellent un peu les strophes du Bruant de roseaux, par leurs répétitions et combinaisons de quelques notes claires, entrecoupées de cris roulés : touititititchit... tchitip-tchirritt-tchouit... djoïdjoïdioï... On a signalé des phrases plus soutenues, marquant peut-être une évolution vocale dans certaines régions.
Les notes de « chant » sont pour la plupart très similaires à celles du Moineau domestique, semblant parfois un peu plus pures, bien que la distinction des deux espèces s’avère délicate dans la pratique. La principale différence réside dans les cris de vol, ceux-ci étant très secs et nasillards, souvent enchaînés en séries rapides, formant des trikt trikt éternués.