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Géroudet
Au vol, ou se préparant à l’essor, le Pinson lance des yup... diup... ou tsup... espacés, plus fréquents de la part d’oiseaux isolés ou en petits groupes que des grandes troupes de migrateurs. Son cri le plus caractéristique est un tvic ou pink aigu et bref, très semblable à celui de la Mésange charbonnière ; il fonctionne en général comme appel de ralliement, mais en tant que cri social, il peut être motivé par d’autres causes : avertissement, inquiétude, frayeur, provocation, conflit, qui font varier son intonation et sa répétition. Le mâle émet un cri d’alarme fin sîh..., tandis que le lieu est plutôt donné par les jeunes ; ces derniers, quand ils sont sortis du nid depuis peu, se signalent par des tchri... ou des tsilip répétés. Pendant la période nuptiale, le mâle produit encore des tsit hauts et brefs, répétés rapidement, et un tchirre de Moineau. En outre, il fait entendre un cri particulier pendant toute l’époque « territoriale », de février à juillet ; c’est plutôt par temps sombre et humide que l’oiseau égrène interminablement ce « cri de pluie » monotone, assez différent selon les régions.
L’expression « gai comme un Pinson » est mieux justifiée par le chant si fréquemment répété - plus de 400 fois par heure - que le mâle lance du matin au soir dans son canton de nidification, de février à fin juillet. C’est une strophe de 2 à 3 secondes, proférée avec une énergie peu commune, presque « brisante » quand on l’entend de très près. Elle est composée de deux parties : d’abord quelques notes détachées, une série en répétition plus rapide et descendante, puis une fioriture finale accentuée avec vigueur. Des variantes mineures sont nombreuses dans les deux thèmes, et surtout dans le dernier, dont on a décrit plus de cinquante types ; une tendance au dialecte est certaine, quoique le même mâle puisse avoir plusieurs formes à son répertoire. Le chant n’en est pas moins très reconnaissable et, plutôt qu’une onomatopée, je citerai, d’après Dottrens, une phrase qui l’interprète de façon amusante : « Dis, dis, veux-tu que j’t’estropie mon p’tiot ! ». Dans le courant de l’automne, l’on entend assez souvent de jeunes Pinsons qui bredouillent le chant avec plus ou moins de succès : leur apprentissage commence. On signale aussi, des adultes, un babil soutenu en sourdine.
Le chant et les cris ont fait l’objet de très nombreux travaux. Exemple de « dialecte » : dans une grande partie de l’Europe, un petit cri kit est ajouté à la fin du chant. Un mâle a de un à sept types de strophes ; au mois de mai, il chante en moyenne 2 193 fois par jour (M.C.).
L’expression « gai comme un Pinson » est mieux justifiée par le chant si fréquemment répété - plus de 400 fois par heure - que le mâle lance du matin au soir dans son canton de nidification, de février à fin juillet. C’est une strophe de 2 à 3 secondes, proférée avec une énergie peu commune, presque « brisante » quand on l’entend de très près. Elle est composée de deux parties : d’abord quelques notes détachées, une série en répétition plus rapide et descendante, puis une fioriture finale accentuée avec vigueur. Des variantes mineures sont nombreuses dans les deux thèmes, et surtout dans le dernier, dont on a décrit plus de cinquante types ; une tendance au dialecte est certaine, quoique le même mâle puisse avoir plusieurs formes à son répertoire. Le chant n’en est pas moins très reconnaissable et, plutôt qu’une onomatopée, je citerai, d’après Dottrens, une phrase qui l’interprète de façon amusante : « Dis, dis, veux-tu que j’t’estropie mon p’tiot ! ». Dans le courant de l’automne, l’on entend assez souvent de jeunes Pinsons qui bredouillent le chant avec plus ou moins de succès : leur apprentissage commence. On signale aussi, des adultes, un babil soutenu en sourdine.
Le chant et les cris ont fait l’objet de très nombreux travaux. Exemple de « dialecte » : dans une grande partie de l’Europe, un petit cri kit est ajouté à la fin du chant. Un mâle a de un à sept types de strophes ; au mois de mai, il chante en moyenne 2 193 fois par jour (M.C.).
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant et cris forts et fréquents, faciles à entendre en toute saison.
CHANT. Le chant est une longue succession de phrases roulées répétées en boucle. Chaque phrase dure deux à trois secondes et est typiquement composée d’une partie centrale roulée et accélérée.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
Enregistrement #7
Enregistrement #8
Enregistrement #9
Enregistrement #10
Enregistrement #11
Enregistrement #12
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #13
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Enregistrement #14
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Enregistrement #15
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Enregistrement #17
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Enregistrement #18
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