Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)

Géroudet

L’appel clair et tintant du Chardonneret : sticlitt... sticlittitt... tittelitt... tutitt... accompagne ses déplacements et le signale partout où il apparaît ; quand un groupe passe, les cris se mêlent en un gai cliquetis métallique. Avec les nombreuses variantes de cet appel, le vocabulaire comprend encore un avertissement montant de deux syllabes mahi... ahi..., un tzzzr aigre et agressif de colère, un hu d’anxiété comparable au sifflet du Bouvreuil, etc. Les jeunes émettent des sons impurs tzi... tzittr... tant qu’ils dépendent de leurs parents. Le chant est moins une mélodie qu’un babil animé, composé des cris répétés et de leurs variations, avec l’adjonction de roulades et de trilles, le tout enchaîné rapidement sur une tonalité aiguë et en strophes de longueur inégale, d’une grande diversité. Le mâle chante sur quelque perchoir élevé, ou encore en vol papillonnant, mais ses évolutions n’ont pas la fantaisie de celles du Verdier ; la femelle chante aussi à l’occasion. On entend le Chardonneret régulièrement de mars à mi août, assez souvent en octobre, et de temps en temps les autres mois de l’année ; les chœurs de plusieurs chanteurs sont fréquents.

Wroza

NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant et cris peu puissants mais fréquents et caractéristiques, si bien que l’on ne peine pas à les entendre. CHANT. Le chant est un long gazouillis dans lequel viennent s’intercaler diverses notes aux sonorités grinçantes ou râpeuses. L’ensemble est très déstructuré, créatif et variable, si bien que l’on se fiera surtout aux sonorités les plus récurrentes : un motif semblable à celui des cris de vol qui confère au chant un timbre gazouillé. CRI DE VOL. Les oiseaux émettent constamment des gazouillis zi-du-lit caractéristiques, typiquement composés d’une succession rapide de cris montants de différentes hauteurs.