Géroudet
Dans les forêts, la présence des Beccroisés se trahit aussi par leurs khip-kliip-khip... durs, explosifs et sonores qu’ils lancent au vol - il ne faut pas les confondre en été avec les appels semblables, mais plus doux, des jeunes Verdiers. Ces cris de ralliement, liés par deux ou par trois, presque contagieux et sans doute très persuasifs, peuvent aussi être émis au posé. Sous l’empire de l'inquiétude ou de quelque excitation, ils deviennent des kyeup-kyeup... kyop... ou keup... plus graves, répétés rapidement en chœur ; des krip krip... plus doux ; ou encore plus intimes : pi U... pritt... ou puitt... Les jeunes affamés mendient avec des pi-tieu-tieu suppliants. Il existe encore bien d’autres expressions vocales, difficiles à transcrire et à interpréter.
Pour chanter, le mâle se poste volontiers en pleine vue au sommet d’un grand épicéa. Le corps dressé, la queue basse, mais un peu bossu et gonflant les plumes, il émet ses strophes modulées. C’est un polyglotte assez fantaisiste, dont les productions varient beaucoup en qualité : trilles, vocalises, ritournelles, motifs hâtés, gazouillis... cela rappelle le Canari, le Verdier ou la Grive, ou d’autres encore, souvent avec des khip intercalés. Certains mâles ont des motifs retentissants, d’autres composent à mi-voix ; les phrases sont en général espacées. Passant d’un arbre à l’autre, le Beccroisé chante aussi au vol et termine son parcours en planant, les ailes déployées. Aucune régularité, aucune limitation de saison : il chante plus ou moins toute l’année, quand cela lui plaît, mais avec une fréquence accrue en automne et en hiver.
Pour chanter, le mâle se poste volontiers en pleine vue au sommet d’un grand épicéa. Le corps dressé, la queue basse, mais un peu bossu et gonflant les plumes, il émet ses strophes modulées. C’est un polyglotte assez fantaisiste, dont les productions varient beaucoup en qualité : trilles, vocalises, ritournelles, motifs hâtés, gazouillis... cela rappelle le Canari, le Verdier ou la Grive, ou d’autres encore, souvent avec des khip intercalés. Certains mâles ont des motifs retentissants, d’autres composent à mi-voix ; les phrases sont en général espacées. Passant d’un arbre à l’autre, le Beccroisé chante aussi au vol et termine son parcours en planant, les ailes déployées. Aucune régularité, aucune limitation de saison : il chante plus ou moins toute l’année, quand cela lui plaît, mais avec une fréquence accrue en automne et en hiver.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant assez discret. Cris de vol plus puissants. Le répertoire vocal riche peut dérouter pour l’identification de l’espèce.
CHANT. Les oiseaux possèdent plusieurs thèmes de chant, qui peuvent être alternés d’une phrase à l’autre. Tous incluent des notes métalliques grinçantes, souvent répétées plusieurs fois en séries lentes, ce qui crée un timbre singulier permettant d’identifier l’espèce sans avoir besoin de maîtriser les subtilités liées aux types vocaux. CRI DE VOL. Ces cris s’entendent en permanence lorsque les oiseaux volent, se mélangeant parfois de façon désordonnée lorsqu’on a affaire à de grandes bandes d’oiseaux. Ils sont courts, simples et présentent un timbre métallique caractéristique (en « clochette »). Une fois de plus, il n’est pas nécessaire de maîtriser les nuances entre types vocaux pour reconnaître l’espèce.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
Enregistrement #7
Enregistrement #8
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #9
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #10
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #11
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #12
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #13
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #14
- Enregistreur : Stanislas Wroza