Géroudet
L’appel ordinaire de l’espèce est ce joli son flûté et monosyllabique : duh... diuh..., tantôt bref, tantôt étiré, que l’oiseau émet détaché, à intervalles irréguliers, au vol ou posé. Il porte assez loin, signalant la présence du Bouvreuil, et on l'imite aisément, qu’il soit doux ou appuyé, parfois plus dur et impur. De temps en temps, l’oiseau donne un son plus grave djeu, ou même un brurr rauque, presque brutal. En compagnie, il s’entretient avec des bit-bit-bit... ou but-but-but... peu sonores, lance un kruit d’avertissement. Les jeunes font entendre des prrt légers et roulés. Le Bouvreuil est toujours discret, peu bruyant, souvent silencieux. Son chant même ne s’impose pas à l’oreille, sinon par son angularité. Dans le haut d’un arbre, le mâle s’applique à égrener lentement quelques notes sifflées ou grinçantes, hautes et basses, longues et brèves, composant un motif qu’il répète pendant un moment d’une voix de fausset : si-but-but-si-ré... si-diu-ré-dieudieu... Souvent, les sons flûtés disparaissent, et l’on dirait le cahotement rythmé et discordant d’une charrette mal graissée. Ces productions sont irrégulières, entre janvier et juillet, parfois encore en automne. La femelle chante aussi, faiblement, peu souvent, et plutôt quand elle est seule.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Cris discrets mais caractéristiques. Le chant est très difficile à entendre.
CRI. Le principal cri, caractéristique, est un tiu monosyllabique, triste et monotone
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #7
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #8
- Enregistreur : Stanislas Wroza