Bruant zizi (Emberiza cirlus)

Pour une oreille exercée, le cri assez fin et dur du Zizi est caractéristique : tsit ou cip ; au vol, il est souvent répété : tsitsitsitsitsit... ; d’autres variantes sont plus douces dsie ou de sonorité métallique comme le cri d’alarme prolongé tzii. entendu lorsqu’un chat s’approchait du nid. Un autre son, peut-être aussi une expression d’inquiétude, est un trrrr, tchrrrr ou tsirrr roulé assez fréquent à l’époque de la reproduction. C’est au chant qu’on doit la découverte du Bruant zizi, la plupart du temps. En gros, c’est à peu près le battement du Bruant jaune, privé de la conclusion appuyée, plus rapide, et tournant à la roulade - parfois on se demande lequel des deux a chanté. Sur son schéma monotone, le mâle se permet de légères variations de ton et de rythme. Tantôt sa répétition est plutôt lente, avec des sons bien distincts, quoique liés : sissississississississi... ou disdididididi... soit une dizaine de notes identiques, formant une strophe de 2 ou 3 secondes dont la fréquence est très variable. Tantôt l’oiseau accélère son débit, change de ton, et son chant devient une roulade argentine : cirrrrl... ou rlrlrlrlrl... On l’entend à toute heure du jour, mais surtout à l’aube et le soir jusqu’à la tombée de la nuit. Dans les régions où il est sédentaire, le Zizi chante toute l’année, ou presque, mais la période d’émission régulière s’étend de février-mars à mi-août, avec une reprise affaiblie en octobre-novembre.