Faisan de Colchide (Phasianus colchicus)(c) © C. Ben Schwamb, some rights reserved (CC-BY)

Géroudet


Le chant du coq permet de le repérer à
coup sûr au printemps. Parcourant son territoire, il stationne en des points précis où, à intervalles assez réguliers, il lance un brusque double coup de clairon rauque et très sonore: kreukeurk ! ou khoork-ock !, souvent suivi d’une forte vibration d’ailes brrr... Ce cri, qui porte loin, est sujet à beaucoup de variations individuelles. Alerté ou sous le coup
d’une émotion, à l’envol aussi, le mâle lance des kokok… moins éclatants, souvent en série : kokok-kokok-ok-ok... et il peut encore manifester son inquiétude par des koutttouk enchaînés en longues phrases. D’ailleurs, il réagit vocalement en des occasions fort diverses, même à des bruits lointains et inopinés et répond aux cris de ses voisins. Le soir au dortoir il s’annonce
par des kokokok répétés, qui déclenchent également ceux des coqs alentour. Enfin on lui connaît des gloussements doux égrenés en période nuptiale, un krrrk de méfiance, des krrah lors des bagarres. La poule, en revanche, paraît avoir un répertoire discret et ne se fait guère entendre; elle émet des tsitsick d’effroi, des trr-trr-trr... de colère, et appelle ses petits avec des kikikiki, sans parler des expressions plus intimes propres à les guider et à les avertir.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant, qui porte loin. CHANT. Le mâle lance à intervalles réguliers un appel rauque et sonore qui porte très loin : c’est un korr-kok qui évoque un coq enroué.
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza