Géroudet
La pauvreté du vocabulaire de la Foulque
est-elle en relation avec ses tendances grégaires et sa vie à découvert ? L’oiseau ne s’exprime en effet que par un petit nombre de cris brefs, en général détachés,mais différents d’un sexe à l’autre. C’est au mâle qu’il faut rapporter les pssi ! aigus et perçants, de signification agressive, le pix ! dur d’alarme, et les appels bizarres, un peu explosifs mais peu sonores : b(o)! ou dp! (comme le bruit d’un bouchon tiré) ;
des pchi-pchi-pchi doux ne sont perçus qu’en invitation à l’accouplement.
Les émissions de la femelle, plus sonores, varient beaucoup d’intensité : tantôt des keuv ou heu éternués, volontiers répétés; tantôt des hè plus rauques et toussés, aussi agressifs ; ou encore des ic! durs ou des douc doux et intimes pour appeler les poussins. Alarmée, elle égrène une série de voyelles eu-è-è-eu-è..., qui peut prendre des accents lamentables dans l’angoisse. Dans l’ensemble, la femelle se reconnaît à sa voix de fausset. En été, les appels lancinants des jeunes réclament avec des pvîhb... kvîhye... et des bibibi répétés beaucoup plus forts que les pépiements des poussins fuiid...
est-elle en relation avec ses tendances grégaires et sa vie à découvert ? L’oiseau ne s’exprime en effet que par un petit nombre de cris brefs, en général détachés,mais différents d’un sexe à l’autre. C’est au mâle qu’il faut rapporter les pssi ! aigus et perçants, de signification agressive, le pix ! dur d’alarme, et les appels bizarres, un peu explosifs mais peu sonores : b(o)! ou dp! (comme le bruit d’un bouchon tiré) ;
des pchi-pchi-pchi doux ne sont perçus qu’en invitation à l’accouplement.
Les émissions de la femelle, plus sonores, varient beaucoup d’intensité : tantôt des keuv ou heu éternués, volontiers répétés; tantôt des hè plus rauques et toussés, aussi agressifs ; ou encore des ic! durs ou des douc doux et intimes pour appeler les poussins. Alarmée, elle égrène une série de voyelles eu-è-è-eu-è..., qui peut prendre des accents lamentables dans l’angoisse. Dans l’ensemble, la femelle se reconnaît à sa voix de fausset. En été, les appels lancinants des jeunes réclament avec des pvîhb... kvîhye... et des bibibi répétés beaucoup plus forts que les pépiements des poussins fuiid...
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Cris puissants, assez faciles à entendre.
CRI COUINANT. Typiquement émise en série par les femelles alors qu’elles avancent dans l’eau à la nage, cette succession de ktrrip évoque les coups de frein d’un vélo qui grince. Ce cri se décline parfois sous la forme d’une variante plus pure qui produit un bruit de klaxon, les sonorités en r semblant alors moins marquées.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #7
- Enregistreur : Stanislas Wroza