(c) Murielle Desrois, no rights reserved (CC0)Géroudet
Le Pic vert signale de loin sa présence par sa voix retentissante. Son cri ordinaire est une rapide succession de notes assez dures, trois en général : kiakia-kiak... tiatiatia... Des variations sur ce thème sont émises en diverses occasions : kyuckyuckyuckyuck au vol, kyaikyickyick d’énervement agressif, kuck d’embarras. La manifestation la plus sonore est le chant, un « rire » claironnant dérivé du cri ordinaire, mais plus long, plus mélodieux : kia kiakiakiakiakia... ou kiu-kiukiukiukiu... ouiouiouiouiouiouioui... en série descendante. La longueur et la résonance varient beaucoup ; le mâle produit un chant plus long et plus mélodieux que celui de la femelle. On l’entend toute l’année, sauf interruption entre la fin juin et le début d’août. Au printemps, autour du nid, les conjoints font aussi entendre un kyuyuh peu sonore, rappelant le chant. Si bruyant qu’il soit, ce Pic n’est cependant pas un « tambourineur » et il est rare qu’il se manifeste ainsi.
Solitaire, et même ombrageux, comme tous les Pics, cet oiseau voit en tout congénère un indésirable qu’il faut écarter. Celui qui s’approche est averti d’abord par la série de cris, puis par une mimique suggestive : le cou tendu en arrière, le Pic vert pointe le bec en l’air et le balance de gauche et de droite, rythmant ce mouvement d’un rurrurrurr... assez doux. La menace s’affirme, et il est prêt à se battre lorsqu’il écarte les ailes, étale la queue, hérisse son cimier rouge et lance des kayïak de défi ; queue basse et bec levé, il sautille à la rencontre de l’intrus, des poursuites en spirales avec balancements de tête commencent autour des arbres, et l’on en vient parfois à une rencontre plus sérieuse.
Solitaire, et même ombrageux, comme tous les Pics, cet oiseau voit en tout congénère un indésirable qu’il faut écarter. Celui qui s’approche est averti d’abord par la série de cris, puis par une mimique suggestive : le cou tendu en arrière, le Pic vert pointe le bec en l’air et le balance de gauche et de droite, rythmant ce mouvement d’un rurrurrurr... assez doux. La menace s’affirme, et il est prêt à se battre lorsqu’il écarte les ailes, étale la queue, hérisse son cimier rouge et lance des kayïak de défi ; queue basse et bec levé, il sautille à la rencontre de l’intrus, des poursuites en spirales avec balancements de tête commencent autour des arbres, et l’on en vient parfois à une rencontre plus sérieuse.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant et cris puissants, faciles à entendre. Tambourinage très rarement entendu.
CHANT. Le chant classique est un ricanement composé d’une série de dix à vingt syllabes identiques et claires : kia-kia-kia etc. Comme chez tous les pics, le chant est peu variable et l’on entend donc toujours sensiblement le même motif.
CRI. Les cris sont globalement assez similaires au chant, si ce n’est qu’ils sont plus courts et explosifs. On entend régulièrement une série de trois à six notes : kiaw-kiaw-kiaw, principalement émise lorsque l’oiseau vole au niveau de la cime des arbres, à coups de battements d’ailes ondulés. On entend plus rarement des petits cris couinants qui portent peu, souvent émis en vol ou lors de poursuites entre plusieurs individus
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #6
- Enregistreur : Stanislas Wroza