Pic épeiche (Dendrocopos major)

Géroudet

Le tambourinage, audible jusqu’à 800 m environ, dure en moyenne 0,6 seconde et se compose de 5 à 20 coups de bec, le plus souvent 10 à 16, comme l’ont montré les sonagrammes réalisés à partir d’enregistrements. Celui de la femelle est un peu plus court que celui du mâle. Le rythme moyen est d’environ 6 tambourinages par minute. En une journée, un mâle non accouplé peut tambouriner 500 à 600 fois (M.C.).
Ce Pic signale souvent sa présence par un kik... gik ou ptik ! aigu, vigou reux, détaché ; il peut être répété assez rapidement en certaines occasions, mais atteint rarement l’effet « lié » de la série du Pic mar ; en ce cas, le picpicpic-pic... ou kikikikiki... de l'Épeiche est d’une plus haute tonalité, provoqué par une excitation particulière. Quant au grègrègrè... ou tretretretre... enroué, souvent descendant et ressemblant au cri de la Grive draine, il dénote une agressivité marquée : « N’approchez pas ! ». Le rèrèrè ou ouait-ouait plus doux est émis lors des rencontres du mâle et de la femelle ; on entend parfois un trille kurrr peu sonore.

Wroza

Le pic « piailleur » de référence, qui débite ses kip explosifs sur un rythme constant, les notes étant régulièrement espacées. Son tambourinage est le plus commun. Les séries sont relativement courtes et nettement espacées par de longs temps de pause. Le rythme tend à accélérer au cours de chaque série, tandis que l’intensité baisse. Cela donne l’impression d’une balle rebondissante qui arrive en fin de course.