Géroudet
Le signal ordinaire, par lequel le mâle ou la femelle annonce sa présence et répond à son « correspondant » est un khikhikhikhikhi aigu, qui rappelle le cri en série du Faucon crécerelle, mais dont la sonorité est proportionnée au volume de son auteur. Cette sorte de « chant » retentit en toute saison, mais avec une fréquence plus grande au printemps et en automne ; le tjick isolé est plus rare, de même que le treretre. Le tambourinage marque le territoire, surtout de janvier au début de juin ; les deux sexes « dialoguent » volontiers de cette manière, utilisant pendant leurs tournées quantité de tambours différents, dont ils essaient complaisamment la résonance.
Selon Blume, le tambourinage dure 1,3 seconde et se compose de 30 à 33 coups de bec ; sa fréquence est variable (maximum : 12 à 14 en une minute) (M.C.).
Selon Blume, le tambourinage dure 1,3 seconde et se compose de 30 à 33 coups de bec ; sa fréquence est variable (maximum : 12 à 14 en une minute) (M.C.).
Wroza
Comme sa taille peut le laisser deviner, le tambourinage du Pic épeichette est relativement faible et aigu (d’autant plus que l’espèce martèle souvent des petites branches). Mais plus encore que son timbre, c’est sa rythmique très particulière qui le caractérise : les tambourinages sont émis de façon désordonnée, souvent très rapprochés (pas de longue pause entre deux séries). Le tempo reste constant, mais la longueur des séries est assez variable. Ses ricanements sont nettement plus aigus et frêles que ceux des autres pics, ce qui est intuitif au regard de ses dimensions plus modestes.
Enregistrement #1
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #2
- Enregistreur : Stanislas Wroza