Alouette des champs (Alauda arvensis)(c) © Виктор Чекан, some rights reserved (CC-BY)

Géroudet

Le chant de l’alouette, si célèbre, est bien un des plus longs et des plus continus qui soient, car il dure jusqu’à trois minutes, voire dix minutes, d’un jet ininterrompu : Bien que le mâle chante aussi au sol, c’est en vol nuptial qu’il s’exprime de préférence. Peu après le départ du sol, quelques airs préludent au flot sonore qu’il déverse en s’élevant ; son ascension quasi verticale l’emmène à une centaine de mètres de hauteur - parfois d’avantage, souvent moins - ce n’est plus qu’un point, on l’entend encore qu’on ne la distingue plus. Là-haut, dominant son territoire, il se maintient face au vent ou décrit un vaste circuit plus ou moins plané avant de redescendre ; il abaisse son vol en spirale puis, cessant de chanter, se laisse choir brusquement comme une pierre en refermant les ailes, et ne se reprend qu’à quelque distance du sol pour atterrir doucement.
Le “tirelire” possède une tonalité très élevée et enchaîne des répétitions d’un grand nombre de motifs aux rythmes très divers ; on y reconnaît maintes fois des phrases empruntées à d’autres oiseaux, plutôt transposées que servilement imitées. Impossible de reproduire ce torrent jaillissant de notes, avec ses innombrables variations, sa jubilation ardente et véhémente.
Les cris vibrants trriu…, trrui…, trrii…, trtriri… tchiri…, etc sont émis à toutes occasions, surtout au vol. A l’époque des pariades, j’ai entendu le mâle pousser des tretretretre…, avant de retrouver sa compagne. En hiver enfin, en particulier lorsque les volées compactes passent d’un champ à l’autre, elles émettent des pîe pê pîe pîe...clairs et un peu piallants, peut-être des cris d’entretien.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant, commun et facile à entendre. Cris tout aussi forts et caractéristiques. CHANT. Le chant est typiquement constitué de phrases très longues : l’oiseau peut parfois chanter de longues minutes sans la moindre pause ! Les phrases sont complexes, incorporant une grande diversité de motifs, qui s’enchaînent trop rapidement pour que notre oreille parvienne à percevoir la séparation entre les notes. Ce sont cette structure du chant « sans que l’oiseau ne reprenne jamais son souffle » et ses sonorités roulées qui permettent d’identifier l’Alouette des champs.
  • Enregistreur : Peter Boesman
  • Date : 2011-05-17
  • Heure : ?
  • Pays : France
  • Altitude : 1000
  • Enregistreur : julien Rochefort
  • Date : 2016-03-11
  • Heure : 11:00
  • Pays : France
  • Altitude : 110
  • Enregistreur : Manuel Grosselet
  • Date : 2017-05-27
  • Heure : 09:30
  • Pays : France
  • Altitude : 600
  • Enregistreur : Timo Schnabel
  • Date : 2017-07-28
  • Heure : 20:10
  • Pays : France
  • Altitude : 90
  • Enregistreur : Olivier SWIFT
  • Date : 2017-06-18
  • Heure : 07:11
  • Pays : France
  • Altitude : 90
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-01-18
  • Heure : 09:00
  • Pays : France
  • Altitude : 150
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-04-09
  • Heure : 06:30
  • Pays : France
  • Altitude : 120
  • Enregistreur : Gerard OLIVIER
  • Date : 2012-06-17
  • Heure : 09:00
  • Pays : France
  • Altitude : 420
  • Enregistreur : Gerard OLIVIER
  • Date : 2007-06-17
  • Heure : 07:20
  • Pays : France
  • Altitude : 240
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza