Géroudet
Le cri ordinaire de cette espèce est caractéristique, quoique variable : plyi... pchlyi... pleï... piètt... pièp... pchiap..., etc., sonore et bien détaché, parfois répété. Cela rappelle le cri du Moineau friquet ou celui de la Bergeronnette printanière. On lui connaît aussi des tchrrt plus durs. Sur les lieux de nidification, on entend des trrlît d’alerte et le chant, qui porte loin. Le mâle s’élève dans les airs et décrit un circuit d’un vol aux ondulations très marquées, lançant à chacune d’elles un tsirluîh...mélodieux, puis il se laisse tomber au sol, les ailes vibrantes. D’autres fois, il se contente de monter et d’égrener ses notes sans hâte, au cours de la descente oblique. Il chante aussi à terre, notamment le soir, toujours par longues séries à cadence lente. On l’entend de mai à fin juillet, avec une fréquence très irrégulière.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant et cris puissants, faciles à entendre pour qui les connaît bien.
CHANT TYPIQUE. Chant très différent des autres espèces de pipits, nettement plus simple, lent et mélodieux. Le motif varie fortement d’un individu à l’autre mais prend toujours la forme d’une série de zi-lu ou de psiiu flûtés, souvent descendant (éventuellement remontant sur la deuxième syllabe). L’ensemble est émis sur un rythme calme, les notes étant régulièrement espacées.
