Pipit des arbres (Anthus trivialis)(c) © Сергей Неклюдов, some rights reserved (CC-BY)

Géroudet

À l’époque des migrations, le moyen le plus sûr d’identifier le Pipit des arbres est de reconnaître son cri, poussé à l’envol ou dans les airs, bien détaché. C’est un psiehb... (ou bzih..., tizz) aigu et impur, plutôt aigre. Alarmé, surtout quand il y a des petits à nourrir, l’oiseau émet longuement des sip... tsit doux et brefs, tandis qu’il attend à la cime d’un arbre. Parfois, on entend aussi un sih prolongé, de crainte, et un petit trille aigu qui serait un cri des jeunes. Sur les lieux de nidification, le chant et le vol nuptial distinguent immédiatement l’espèce. Dans son territoire, le mâle dispose de plusieurs postes préférés, d’où il s’élance obliquement jusqu’à 10-20 mètres de hauteur, commence à chanter puis se laisse descendre en vol plané, soutenu par les ailes étendues et légèrement levées, le corps tendu et la queue déployée, chantant toujours jusqu’au moment où il se pose à terre ou sur un perchoir, volontiers à son point de départ. Sa chanson claire et très sonore offre quelque analogie avec celle du Canari ; elle se compose de plusieurs motifs (quatre en général) enchaînés rapidement, dont chacun est la répétition d’une ou deux syllabes. La conclusion presque invariable, lors de la chute planée, est une série descendante qui se ralentit et s’éteint jusqu’au moment où l’oiseau se pose ; ce tsi-a tsi-a tsi-a tsi-a tsi-a... s’entend de loin. Le tout peut être transcrit par exemple : tietietietie is-ui is-ui is-ui boïs boïs boïs boïs bie bie hi tsi-e tsi-e tsi-u tsi-a... mais les variantes sont nombreuses, même au cours d’une même séance de chant. Toutefois, le premier motif accéléré et la cascade finale entrent dans la plupart des productions. Celles-ci sont plus brèves quand le mâle chante perché. Sa période d’activité débute à l’arrivée sur les lieux de reproduction, ou quelques jours après, pour s’achever plus ou moins tard en juillet, selon les régions, avec des interruptions dues à la nidification.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant fort et caractéristique. CHANT. Le chant est composé de plusieurs séries de notes de hauteur différente, chacune étant répétée à l’identique trois à vingt fois, le motif tendant souvent à ralentir vers la fin du chant. Par rapport aux autres espèces de pipits, noter les sonorités plus vibrées et impures des notes utilisées, avec alternance de sons bourdonnants et de sifflements étirés, en particulier en seconde partie de phrase.
  • Enregistreur : Fernand DEROUSSEN
  • Date : 2013-06-11
  • Heure : 06:00
  • Pays : France
  • Altitude : 100
  • Enregistreur : Peter Boesman
  • Date : 2011-05-17
  • Heure : ?
  • Pays : France
  • Altitude : 1000
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-02
  • Heure : 07:00
  • Pays : France
  • Altitude : 110
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-18
  • Heure : 06:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130
  • Enregistreur : Tanguy Loïs
  • Date : 2020-06-02
  • Heure : 10:00
  • Pays : France
  • Altitude : 170
  • Enregistreur : Tanguy Loïs
  • Date : 2020-09-01
  • Heure : 08:30
  • Pays : France
  • Altitude : 0
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza