Géroudet

A l’envol et pendant leurs déplacements, les Pipits farlouses lancent de petits cris aigus iss... tsip... ist.., le plus souvent répétés en succession rapide : iss-iss-iss. .. sisisisisist... à la cadence irrégulière du vol. Cela ressemble assez aux cris du Spioncelle pour qu’on s’y trompe aisément, mais l’émission en série, le timbre plus léger, la sonorité plus faible sont caractéristiques. Sur les lieux de nidification, une autre expression vocale prend la place de la précédente : un son plus grave, fin et tremblé, comme une voix de grillon : tsrri..., trrri ou dissyllabique : tissip..., tilit... ; l’oiseau le répète à intervalles assez réguliers, longuement, probablement en signe d’inquiétude. Dès le mois de mars et jusqu’en juillet, le chant du Farlouse verse sur la tourbière ses notes fines et monotones. D’un vol battu, régulier, le mâle s’élève obliquement jusqu’à 10-30 m de hauteur, décrit souvent une courbe horizontale puis se laisse glisser en vol plané, la queue et les ailes étalées, les pattes pendantes ; peu avant de se poser, il termine sa trajectoire en papillotant et frémissant des ailes. Pendant la montée, il émet un battement rapide et sonore de 5 à 35 syllabes : tss tsi tsi tsi tsi... ou tyi tyi tyi tyi tyi... plus ou moins accéléré vers la fin, enchaîne quelques tiu tiu tiu au sommet de son ascension, puis une répétition en sisisisissississi... accompagne la descente « en parachute » et s’achève en roulement faible : ssssssss... avec la dernière figure. Le chant complet au vol dure 15 à 25 secondes, non sans quelques variantes ou simplifications des détails ; il est très semblable à celui du Pipit spioncelle, mais en plus grêle, plus adouci. Posé sur une butte, un arbrisseau ou quelque autre point surélevé, le mâle chante aussi sans la belle envolée, mais plus brièvement et se bornant souvent au premier thème vocal.
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant fort et caractéristique. CHANT. Le chant se caractérise par son côté très répétitif, avec malgré tout une subtile évolution progressive du motif de base : c’est bien souvent une même note métallique qui est répétée en longues séries rapides tout du long, mais la hauteur de celle-ci tend à croître ou décroître légèrement à mesure que le rythme s’accélère. L’ensemble forme une mélodie moins créative et plus métallique que celle du Pipit des arbres (il manque les notes gazouillées).
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2019-04-12
  • Heure : 07:00
  • Pays : France
  • Altitude : 0
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-02
  • Heure : 11:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-02
  • Heure : 11:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-02
  • Heure : 11:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130
  • Enregistreur : julien Rochefort
  • Date : 2013-09-19
  • Heure : 09:28
  • Pays : France
  • Altitude : 90
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Enregistreur : Stanislas Wroza