Géroudet
Pendant les deux tiers de l’année, le cri habituel du Spioncelle est un fsit..., fss... gsst... ou vrip plutôt impur, rauque même en certaines occasions, mais perçant. Il est très voisin de l’appel plus doux du Farlouse, mais il est émis d’habitude isolément, presque toujours détaché et non en séries rapides. À la montagne, on entend des (s)ip ! d’alerte, parfois doublés, que l’oiseau débite avec régularité tant qu’il est inquiet. Au bord du Léman, à fin avril, quand les derniers Spioncelles de l’hiver revêtent leur livrée nuptiale, on les entend parfois
chanter à mi-voix sur les plages. Le chant ne prend toute son ampleur que sur les lieux de nidification, avec le vol nuptial. Ici encore, la similitude avec le Farlouse est extrême. Même ascension rectiligne aux battements réguliers, accompagnée dès le départ de la répétition accélérée et en crescendo de la même note, mêmes variations et descente plus rapide s’achevant en vol plané, avec le même motif pressé. La longue strophe peut se schématiser ainsi : vitt vitt vitt-vitt-vitt... viètviètviètvièt... tritritritritri... tsiatsiatsia, mais son uniformité n’est qu’apparente. Le chant du Spioncelle est plus sonore, d’une dureté plus métallique, je dirais même plus triomphal que celui du Farlouse. Il retentit dès le mois d’avril et diminue rapidement de fréquence entre la fin juin et la mi-juillet.
chanter à mi-voix sur les plages. Le chant ne prend toute son ampleur que sur les lieux de nidification, avec le vol nuptial. Ici encore, la similitude avec le Farlouse est extrême. Même ascension rectiligne aux battements réguliers, accompagnée dès le départ de la répétition accélérée et en crescendo de la même note, mêmes variations et descente plus rapide s’achevant en vol plané, avec le même motif pressé. La longue strophe peut se schématiser ainsi : vitt vitt vitt-vitt-vitt... viètviètviètvièt... tritritritritri... tsiatsiatsia, mais son uniformité n’est qu’apparente. Le chant du Spioncelle est plus sonore, d’une dureté plus métallique, je dirais même plus triomphal que celui du Farlouse. Il retentit dès le mois d’avril et diminue rapidement de fréquence entre la fin juin et la mi-juillet.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant caractéristique et fort. Cris fréquents et faciles à entendre à l’envol.
CHANT. Construit selon la même structure que chez le Pipit farlouse. Il en diffère par le timbre encore plus métallique des notes qui le composent. Les sonorités sont en moyenne un plus purement métalliques chez le spioncelle.
