Géroudet
Le cri ordinaire de l’espèce est un tssip... ou tsitsitt... qui prêterait à confusion avec celui de la Bergeronnette grise, s’il n’était plus dur, plus aigu et d’une Minorité métallique, avec des syllabes plus brèves ; on l’entend surtout au vol quand l’oiseau se pose, il rallonge volontiers en tsittittittitt... Souvent aussi, il est une série de tsétsétsétsé... durs et rapides, complétés ou non par une note plus longue montante ou descendante ; parfois un joli sifflement ascendant tsuî... Alarmée, en souci pour son nid, la Bergeronnette des ruisseaux lance à intervalles réguliers des sîîht... hiist... prolongés et perçants, comme des plaintes inquiètes. Au printemps, elle est prodigue de ses strophes gazouillées et sifflées, semées de trilles de Canari : tsitsitsî-tsih-ririh... tsisserih-sirrr-huithuit-tsét-u isétsétsuit..., etc. ; les phrases varient passablement en composition et en durée, et l’on entend aussi un babil en sourdine. La période de chant dure de mars à juillet, avec des reprises occasionnelles d’octobre à janvier.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Cris caractéristiques et puissants (mais proches de ceux de la Bergeronnette grise). Le chant s’entend moins souvent que les cris.
CHANT. Le chant est un gazouillis créatif dans lequel se démarquent des notes métalliques, étirées et sifflées, très pures, ainsi que d’autres sonorités similaires au cri de vol. Risques de confusion. Chevalier guignette. ▸ CRI DE VOL. Les cris de vol sont des dzi-zik au timbre métallique et subtilement roulé ou râpeux pour une oreille aiguisée, à la différence de la Bergeronnette grise. Ils sont souvent dédoublés voire répétés en séries rapides de trois ou quatre notes
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
- Enregistreur : Stanislas Wroza