Grimpereau des bois (Certhia familiaris)

Géroudet

Strophe plus longue [que le G. des jardins] (env. 2 secondes), de rythme peu apparent, délicat gazouillis et trille en trois parties :
1.succession de si et sui fins (genre Roitelet huppé ou Pouillot fitis) ;
2.trille descendant perlé (genre Mésange bleue) ;
3.suih sifflet final remontant, net et sonore. si si sui-i si si-sisissississi-suih !ou sirruit-
siri uisiriuit tirrrrr-uit !
Appels typiques de l’espèce :
dshiss dsihss... ou srii... stridents, aigus et assez forts (comme un cri du Merle noir) ; détachés mais souvent en succession.
Sons plus doux, fins et vibrants : dsrrih... sirr... etc., répétés et souvent combinés avec les précédents.
Cris encore plus légers et plus fins (genre Mésange) : comme ceux du Gr. des jardins, pas de distinction possible.

Wroza

NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant et cris discrets, les cris portant peu. Le chant permet aisément de le distinguer du Grimpereau des jardins à qui il ressemble fortement (critères visuels subtils). Les différences de cris sont plus ténues. CHANT. Alors que les critères visuels sont très délicats à exploiter sur le terrain pour distinguer les deux espèces, le chant permet de les différencier rapidement. Chez le Grimpereau des bois, les notes qui le composent sont plus sifflées et plus aiguës que chez son cousin des jardins. Le motif est également différent : les phrases sont constituées de notes descendantes, enchaînées assez rapidement et finissent sur une note appuyée interrogative. L’ensemble crée une ritournelle mélodieuse, nettement chantée, qui monte et descend. La fin de celle-ci rappelle parfois le chant de la Mésange bleue.