Géroudet

La Pie-grièche écorcheur signale sa présence par des cris fort peu harmonieux. Dès son arrivée, le mâle répète longuement ses kschè-kschè-kschè ou tchè-tchè... durs et audibles de loin. Plus modérés, des tchu-èc tchu-éc... semblent s’adresser à la femelle ou marquer l’excitation. Des grèè... grèï... de contrariété, gèk-gèk... ou vètt-vètt d’inquiétude, dèk ou tsèc d’alarme (souvent liés en séries) et d’autres expressions encore complètent son vocabulaire, toujours dans des tonalités aigres et dures. Le chant surprend d’autant plus par la perfection de ses imitations enchaînées en un babil agréable et varié, quoique peu sonore. J’ai entendu le mâle reproduire les voix du Pinson, de l’Alouette des champs, du Chardonneret, de la Linotte, de la Fauvette griserie, des Rousserolles, de la Caille, etc. Mais l’audition n’est pas fréquente, car ses productions restent irrégulières et dépendent des dispositions de l’individu et du moment. La période de chant s’étend surtout de l’arrivée à l’éclosion des petits, avec quelques reprises estivales occasionnelles.
NIVEAU D’ÉCOUTE. La Pie-grièche écorcheur s’entend assez rarement (peu commune) et difficilement : le chant est complexe, pas très puissant et facilement noyé par le chorus des autres espèces. Les cris sont un peu plus puissants mais assez quelconques, si bien qu’ils passent tout aussi facilement inaperçus : les jumelles seront souvent plus efficaces que les oreilles !
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-18
  • Heure : 06:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-18
  • Heure : 06:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2020-05-18
  • Heure : 06:00
  • Pays : France
  • Altitude : 130