Géroudet
Le nom populaire de « Tiatia » rend assez bien le cri ordinaire de la Litorne. Ces jacassements, traduits aussi par tchactchactchac... tjactjac..., etc., servent au contact entre les membres de la troupe, surtout au vol, et leur intonation varie selon les circonstances. À l’époque de la nidification, ils se durcissent en se chargeant de diverses significations : dans la colonie retentissent alors les tchrètt-chrèttchrètt... trratrratrra... trèctréctrèc... excités et perçants, répétés à tout propos ; accentuant leur véhémence, les oiseaux montent au trrr-trrrr... roulé. Hohlt mentionne aussi le cri territorial du mâle, un tschrèrt-chrèt bas qui précède la ponte, et encore des tchoc doux d’entretien. Selon cet observateur, le son « i » serait associé à la fuite : chipchipchip rapide à l’envol, tsih ou tsrie assez bas et prolongé (alarme au rapace) ; le gouî..., ouîh... bref ou long et souvent répété, m’a frappé en toute saison. Ajoutons encore le toc toc dur signalant un ennemi au sol et le tjouic angoissé que Paccaud a entendu quand la couvée était en danger.
La Litorne ne contrevient pas à la règle qui veut que les oiseaux très sociables soient de piètres chanteurs : ses manifestations n’ont aucune régularité, elles sont décousues, de médiocre qualité, et jouent un rôle biologique tout à fait secondaire. Le chant est un mauvais babil de merle, peu sonore, mélange de notes dures et sifflées, de gloussements et de cris jacassants émis en phrases courtes. Il est produit le plus souvent au vol, volontiers au cours d’une planée descendante coupée de rares battements ; on l’entend aussi d’oiseaux perchés (peut-être même de la femelle) et il semble limité au début de la vie nuptiale. Parfois, réunies dans les ramures, les Litornes émettent en chœur un gazouillis en sourdine, mêlé de sons gutturaux.
La Litorne ne contrevient pas à la règle qui veut que les oiseaux très sociables soient de piètres chanteurs : ses manifestations n’ont aucune régularité, elles sont décousues, de médiocre qualité, et jouent un rôle biologique tout à fait secondaire. Le chant est un mauvais babil de merle, peu sonore, mélange de notes dures et sifflées, de gloussements et de cris jacassants émis en phrases courtes. Il est produit le plus souvent au vol, volontiers au cours d’une planée descendante coupée de rares battements ; on l’entend aussi d’oiseaux perchés (peut-être même de la femelle) et il semble limité au début de la vie nuptiale. Parfois, réunies dans les ramures, les Litornes émettent en chœur un gazouillis en sourdine, mêlé de sons gutturaux.
Wroza
CHANT. Le chant est un curieux pot-pourri mélangeant des motifs très râpeux et des séquences gazouillées aux sonorités qui semblent synthétiques et saturées. Il est souvent entrecoupé de divers cris et entonné collectivement par les bandes d’oiseaux à la fin de l’hiver. CRI TCHAK-TCHAK. À l’envol des oiseaux, on entend des tchak tchak graves, mouillés et nasillards, ascendants.