Locustelle luscinioïde (Locustella luscinioides)

Géroudet

Le chant est du même type que celui de la Locustelle tachetée, mais en diffère dans les détails. C’est toujours un trille monotone, mais plus rapide encore, dont les « phrases » sont plus courtes ; elles durent souvent dix secondes environ, et sont séparées d’intervalles de quelques secondes. Le volume est plus fort, et la tonalité plus basse ; si la stridulation de l’autre Locustelle paraît métallique, ou liquide, presque un bruit sur la voyelle i, celle de la Luscinioïde semble être davantage un son musical, sur les voyelles eu, è ou u (eurrrrrr..., etc.), et par cela plus proche du chant de la courtilière Gryllotalpa. Assez fréquemment, elle commence par une sorte de prélude, quelques notes détachées, basses et peu sonores, qui vont s’accélérant et introduisent la phrase. Ces mêmes cris (pit... ou tsac...) sont encore émis seuls, par groupes de trois, ou coupent une strophe, mais on ne les entend que de tout près. Les cris d’alarme près du nid sont des tsinn, tsinn sonores et sont attribués par Dirkx à la femelle ; la plupart du temps, c’est le pitt qui résonne comme un appel ou un avertissement ; ce cri dur est aussi donné en série.
De nuit, les strophes seraient beaucoup plus longues ; Marbot en cite de 8 à 14 minutes...

Wroza

NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant mais ressemblant à celui d’un insecte et pouvant donc facilement passer inaperçu. CHANT. La stridulation est à la fois plus rapide et plus grave que celle de la Locustelle tachetée, et est parfois confondue avec le chant d’un insecte qui fréquente les mêmes habitats, la courtilière (tandis que la Locustelle tachetée est davantage confondue avec le Grillon des marais).