Fauvette babillarde (Sylvia curruca)

Géroudet

Un claquement de langue rend assez bien le cri habituel de cette espèce, un tsèc... tsèc... un peu plus doux que celui de la Fauvette à tête noire ; il est répété avec insistance, parfois en séries tsèctectectectec... ou, plus coléreux : rrettet-cttettett..., ce qui signifie souvent « des jeunes sont cachés dans les buissons » ; on signale encore un tcherr. Babillarde, elle l’est beaucoup moins que bien des congénères et que la Grisette notamment. En fait, on n’entend souvent que sa ritournelle, fort semblable au battement sonore du Pouillot de Bonelli : c’est la répétition rapide, un peu mécanique, d’une seule note sur un seul ton : rututu-tututu... ou lililili... Précédant ce « forte » caractéristique, un joli gazouillis mêlé de pépiements suraigus de souris, de sons doux et mélodieux, complète le chant de la Fauvette babillarde ; mais cette partie à mi-voix n’est audible que de près, tandis que la strophe-battement signale la présence de l’espèce jusqu’à
200 mètres. L’oiseau chanteur se déplace souvent sur de longues distances ou passe d’un buisson à l’autre avec des battements d’ailes ralentis. À mi-juillet il se tait, quitte à lancer quelques phrases sporadiques en septembre, après sa mue

Wroza

NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant fort et plutôt caractéristique. CHANT TYPIQUE. Le chant est peu variable, c’est un trille profond, aux sonorités très mouillées et râpeuses, qui dure une à deux secondes. L’ensemble forme un gazouillis, avec des sonorités souvent plus liquides sur les premières notes. On entend alors un trutrutrutrutru peu variable, parfois précédé de quelques fines notes introductives