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Géroudet
Le Pouillot de Bonelli est prodigue de ses cris, surtout dès qu’il ressent la moindre inquiétude. Son pu-îe, ou tu-îe se distingue aisément à son caractère bisyllabique et à l’intervalle des deux tons, le premier flûté et accentué, le second plus élevé, un peu criard ; en plus fin, moins lié, il ressemble au cri d’alarme du Verdier. A l’occasion, l’oiseau émet des sons légers, plus brefs : tfuit. ,.,psit... ou pst-psit... qui semblent lui tenir lieu de conversation. Le chant n’a aucune mélodie : c’est une strophe brève, une répétition rapide du même son sur la même tonalité, qui s’interrompt aussi brusquement qu’elle a commencé : tie-tietietietietietie... sississississississi... ou huihuihuihuihuihui etc., la note étant donnée six à dix fois, à un rythme variable. C’est en somme un « battement » sonore, presque une roulade, qui se rapproche beaucoup du chant bruissant du Siffleur, mais en moins serré et sans introduction ; je lui trouverais même une certaine dureté mécanique, au moins dans plusieurs de ses versions. Aux moments où il est le plus actif, le mâle lance une strophe toutes les dix secondes, le corps secoué d’un frémissement.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Espèce bavarde au chant puissant. Facile à entendre là où il est présent.
CHANT (trille). Le trille constituant le chant est un rapide dui-ui-ui-ui mélodieux, comportant une dizaine de notes. Celles-ci peuvent légèrement varier, faisant parfois ressortir des sonorités plus métalliques. La structure de ces trilles rappelle le chant du Pouillot siffleur, mais en plus court et sans accélération progressive, la même note étant simplement répétée rapidement à l’identique une dizaine de fois.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
Enregistrement #5
Enregistrement #6
Enregistrement #7
Enregistrement #8
Enregistrement #9
- Enregistreur : Stanislas Wroza