Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix)

Géroudet

Sa voix lance une note mélancolique dans le bois : duu... dyu... tbyi... Ce sifflement doux et pur, un peu traînant et descendant, se retrouve dans la strophe Ilûtée dyu-dyu- dyu-dyu-dyu... où il est plus sonore et répété une dizaine de fois decrescendo et ralentando. Cette phrase est une forme de chant, car l’oiseau ne l’émet qu’au posé et sur son territoire de nidification. Plus souvent, le mâle se signale encore par le chant psit-psit-psitpsitpsitpsitpsitsirrrrrrr... Les premières notes hésitantes d’abord, puis plus assurées et rapides, sur le même ton, passant à une roulade-trille bruissante caractéristique ; le tout dure environ 3 secondes. Lorsqu’il prononce les psit du début, le chanteur se déplace volontiers d’une branche à l’autre, d’un vol lent et un peu lourd, les ailes vibrantes, mais il est toujours perché quand il conclut par le bruissement. Vers la fin de la saison, les phrases sont écourtées, le motif final privé d’introduction ressemble davantage à celui du Pouillot de Bonelli, quoique plus serré. À mi-juillet cessent les derniers chants.

Wroza

NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant puissant et caractéristique, qui résonne dans les forêts. CHANT. Le chant est très caractéristique : il rappelle le bruit d’une pièce de monnaie qui tournoie sur une table (avec des sonorités qui s’accélèrent à mesure que la pièce passe progressivement à l’horizontale avant de s’arrêter).