Géroudet
Explorateur plein de curiosité et d’avidité, cueillant davantage qu’il ne mange; dépourvu de sauvagerie, mais toujours attentif et prêt à jeter l’éveil par ses clameurs, notre « Geai de montagne » s’entend davantage qu’il ne se voit, car sa voix porte loin. Perché au sommet d’un arbre, et volontiers avant de s’envoler, il lance ses krèkrèkrèkrèkrè..., grègrègrègrègrè... si caractéristiques, répétitions d’un son assez élevé et enroué, bien moins rauque que le cri du Geai ;
Il peut alors prendre une curieuse attitude, la tête levée et le bec largement ouvert ; la queue et les ailes agitées de tremblements. Ses autres expressions, fort variées, sont difficiles à décrire. Le chant, au contraire du cri, n’est audible qu'à courte distance: c’est un babil intime, de faible sonorité, où les sons les plus divers sont proférés en suite précipitée et hachée, très irrégulière. Il a été entendu en hiver et au printemps, probablement aussi en d’autres temps, car les jeunes élevés par Heinroth commençaient à babiller en juillet.
A l’époque de la reproduction, les Cassenoix se retirent dans les forêts de montagne, volontiers sur les versants exposés du sud ou au sud-ouest, et toujours dans des peuplements serrés de conifères, mêlés ou non de feuillus. Ces oiseaux si criards le reste de l’année deviennent extrêmement discrets et silencieux dès l’hiver et jusqu’à l’envol de la nichée. Ne sortant guère du couvert, modérant à l’extrême leurs manifestations vocales, ils se reproduisent en secret, sans devenir plus farouches.
Il peut alors prendre une curieuse attitude, la tête levée et le bec largement ouvert ; la queue et les ailes agitées de tremblements. Ses autres expressions, fort variées, sont difficiles à décrire. Le chant, au contraire du cri, n’est audible qu'à courte distance: c’est un babil intime, de faible sonorité, où les sons les plus divers sont proférés en suite précipitée et hachée, très irrégulière. Il a été entendu en hiver et au printemps, probablement aussi en d’autres temps, car les jeunes élevés par Heinroth commençaient à babiller en juillet.
A l’époque de la reproduction, les Cassenoix se retirent dans les forêts de montagne, volontiers sur les versants exposés du sud ou au sud-ouest, et toujours dans des peuplements serrés de conifères, mêlés ou non de feuillus. Ces oiseaux si criards le reste de l’année deviennent extrêmement discrets et silencieux dès l’hiver et jusqu’à l’envol de la nichée. Ne sortant guère du couvert, modérant à l’extrême leurs manifestations vocales, ils se reproduisent en secret, sans devenir plus farouches.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Cri typique très puissant et caractéristique, autres types de vocalisations beaucoup plus discrets.
CRI TYPIQUE. Les vocalisations les plus fréquentes, émises dans des situations variées, sont des séries de roar longuement répétés, qui évoquent ceux de la Corneille noire. Chez le cassenoix, les notes sont toutefois plus profondément roulées et plus souvent enchaînées en longues séries rapides et régulières. Le timbre et la puissance de ces sons sont de fait très caractéristiques de l’espèce en montagne, même lorsque la longueur des notes varie.
Enregistrement #1
Enregistrement #2
Enregistrement #3
Enregistrement #4
- Enregistreur : Stanislas Wroza