Géroudet

La voix de la Soulcie est souvent le seul moyen de repérer sa présence. Au vol, j’ai noté des cris au timbre clair de Tarin : tilîp..., tulîp... piluî..., vèlid... la dernière syllabe plus élevée et accentuée ; d’autres appels plus brefs et un peu traînés : plyî...tluî... et des tchèî à consonance nasale comme ceux du Pinson du Nord (d’autres observateurs écrivent gnèè..., bèèh ou bèih. Un tuî ou tvi-î de Verdier, mais avec un accent plus geignard, est très fréquent, souvent longuement répété sur un rythme accéléré. Delamain dit qu’il s’entend à une grande distance, et constamment en juillet, au moment où les jeunes vont sortir. On signale encore un roulement rrrr d’anxiété ou de colère, un quèèh bas et, en hiver, un kèrièk peu sonore. Le chant est décrit comme un babil soutenu, du genre Linotte, entrecoupé de notes grinçantes. J’ai vu un mâle qui chantait sur un toit en produisant un grincement continu semé de ou tuî aigus ; son bec restait grand ouvert et le jaune apparaissait alors sur sa gorge frémissante. Il est probable que la répétition rapide des tuî est aussi une forme de chant.
Les notes de chant ont une sonorité montante et nasale particulière et facile à distinguer, comme un moineau enrhumé et plaintif. Ce sont des dzui qui résonnent fortement dans les ruelles des anciens villages ou du haut des collines méditerranéennes, avec parfois des motifs étonnement purs.
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2017-05-05
  • Heure : 18:00
  • Pays : France
  • Altitude : 300
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2017-05-05
  • Heure : 18:00
  • Pays : France
  • Altitude : 300
  • Enregistreur : Stanislas Wroza
  • Date : 2018-06-16
  • Heure : 21:00
  • Pays : France
  • Altitude : 600
  • Enregistreur : Stanislas Wroza