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Géroudet
La Linotte n’est pas avare de sa voix. Son appel habituel, un ghèk... ghè ghèghè... ou thiotiotiotiop... rapide et un brin métallique de sonorité, résonne à tout instant au vol. Il est plus ou moins combiné avec un tchouît occasionnel (qui exprime aussi l’inquiétude) et souvent avec des sons flûtés et de courtes modulations luh... lîh... dyèlîh... que l’oiseau emprunte à son chant. Ce dernier jouit d’une estime méritée. Mélodieux, varié, vif et entraînant, quoique de portée assez faible, le chant de la Linotte se compose de belles roulades, de notes flûtées, de trilles, de sons pincés délicats ; aucune suite définie ne l’ordonne, il défie la description. Bien en vue, le mâle gazouille ainsi longuement, chante même au vol, et joint volontiers ses accents à ceux des congénères du voisinage. La période de chant régulier s’étend de mars à juillet, mais les productions ne sont pas exceptionnelles les autres mois, sauf peut-être en novembre. Même au sein de la troupe, l’humeur est souvent à la musique : rassemblées au soleil d’octobre ou de janvier, les Linottes chantent en chœur aussi bien qu’au printemps.
Wroza
NIVEAU D’ÉCOUTE. Chant et cris assez forts et caractéristiques, cris très fréquents.
CHANT. Le chant semble chaotique, il est composé d’un pot-pourri de notes variées enchaînées rapidement. Le meilleur moyen d’identifier la Linotte mélodieuse est donc de se concentrer sur les sonorités grinçantes et brèves qui ressemblent aux cris de vol. Celles-ci reviennent de façon récurrente et confèrent au chant un timbre éraillé caractéristique.
Enregistrement #1
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #2
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #3
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #4
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #5
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #6
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #7
- Enregistreur : Stanislas Wroza
Enregistrement #8
- Enregistreur : Stanislas Wroza